lundi 25 novembre 2013

Livres et BD, notre revue de presse du 18 au 24 novembre

Hommages
Doris Lessing
Doris Lessing nous a quitté dimanche dernier, nous laissant en héritage outre sa bibliographie (une cinquantaine de titres), mais aussi et surtout ses nombreux combats, source d'inspiration de certains de ses livres.
Pour en savoir plus : voir les articles parus dans la presse

Pour découvrir son oeuvre, Le Figaro.fr nous propose une sélection de ses 5 romans cultes.
Vaincue par la brousse de Doris May Lessing Les enfants de la violence de Doris May Lessing Le Carnet d'or de Doris May Lessing Les grand-mères de Doris May Lessing Alfred et Emily de Doris May Lessing
Cette semaine marque le cinquantième anniversaire de la mort du 35ème président américain John Fitzgerald Kennedy.
JFK dont le mythe aura été repris par de nombreux auteurs, que ce soit de son vivant à l'image de J. J. Marric dont le célèbre détective Gideon enquêtait déjà sur un complot visant à assassiner le président, ou après son décès dans des biographies comme celle recueillie par Arthur M. Schlesinger de Jacqueline Kennedy et demeurée secrète presque cinquante ans jusqu'à sa publication, mais également dans de nombreux romans dont 22/11/63 de Stephen King, qui utilise l'uchronie pour tenter de sauver le président et On a tiré sur le président, le dernier livre de Philippe Labro qui revient sur les journées d'affolement qui ont suivi l'assassinat.
• Lire Que deviendraient les auteurs sans le mythe JFK ? sur L'Express.fr
Gideon's Day de J. J. Marric Avec John F. Kennedy : Conversations inédites avec Arthur M. Schlesinger, 1964 de Jacqueline Kennedy 22/11/63 de Stephen King On a tiré sur le président de Philippe Labro
Prix littéraires
Nelly Allard, lauréate du prix Interallié avec Moment d'un couple. Voir les articles de presse parus sur le prix Interallié.
Moment d'un couple de Nelly Alard
Moment d'un couple de Nelly Alard : Olivier est journaliste, il participe aux tâches ménagères et s’investit à fond dans la paternité. Juliette a eu avant de se marier de nombreux amants et occupe aujourd’hui un poste d’ingénieur dans l’informatique. Mais lorsqu’Olivier apprend à sa femme qu’il a, depuis peu, une liaison, c’est tout l’univers de Juliette qui vacille. Les risques de la vie à deux et les glissements du désir, une critique d’un certain féminisme et la difficulté d’être un homme aujourd’hui, la violence séculaire des hommes envers les femmes mais aussi celle de certaines femmes envers les hommes, tels sont les thèmes très actuels abordés dans ce roman. Un couple tel que celui de Juliette et Olivier peut-il à la trahison ? [...] Voir ce livre
Le Goncourt des Lycéens décerné à Sorj Chalandon pour Le quatrième mur. Voir les articles de presse parus sur le prix Interallié.
Le quatrième mur de Sorj Chalandon
Le quatrième mur de Sorj Chalandon : « L'idée de Sam était belle et folle : monter l'Antigone de Jean Anouilh à Beyrouth. Voler deux heures à la guerre, en prélevant dans chaque camp un fils ou une fille pour en faire des acteurs. Puis rassembler ces ennemis sur une scène de fortune, entre cour détruite et jardin saccagé. Samuel était grec. Juif, aussi. Mon frère en quelque sorte. Un jour, il m'a demandé de participer à cette trêve poétique. Il me l'a fait promettre, à moi, petit théâtreux de patronnage. Et je lui ai dit oui. Je suis allé à Beyrouth le 10 février 1982, main tendue à la paix. Avant que la guerre ne m'offre brutalement la sienne... » Voir ce livre
Roman
En lice jusqu'à la seconde sélection du prix Femina remporté par Leonora Miano, Véronique Ovaldé n'aura pas été récompensée cette année pour son huitième roman La grâce des brigands. Son succès littéraire n'est pour autant plus à faire, puisqu'elle a déjà reçue le Prix France Culture-Télérama en 2008 pour Et mon coeur transparent et que son roman Ce que je sais de Vera Candida a pour sa part reçu en 2009 le prix Renaudot des lycéens, le prix France Télévisions et le grand prix des lectrices de Elle en 2010. Bernard Thomasson la reçoit dans Rencontre avec... Véronique Ovaldé sur france info.fr
La grâce des brigands de Véronique Ovaldé
La grâce des brigands de Véronique Ovaldé : Quand Maria Cristina Väätonen reçoit un appel téléphonique de sa mère, dont elle est sans nouvelles depuis des années, l'ordre qu'elle avait cru installer dans sa vie s'en trouve bouleversé. Celle-ci lui demande instamment de venir chercher pour l'adopter Peeleete, le fils de sa soeur. Nous sommes en juin 1989, Maria Cristina vit avec son amie Joanne à Santa Monica (Los Angeles). Cela fait vingt ans qu'elle a quitté Lapérouse, et son univers archaïque pour la lumière de la ville et l'esprit libertaire de la Californie des années 70. Elle n'est plus la jeune fille contrainte de résister au silence taciturne d'un père, à la folie d'une mère et à la jalousie d'une soeur. Elle n'est plus non plus l'amante de Rafael Claramunt, un écrivain/mentor qu'elle voit de temps à autre [...] Lire la suite
Espionnage
Un roman d'espionnage à l'ancienne, c'est ce que nous propose Romain Slocombe dans Première station avant l'abattoir. Le Figaro.fr décrypte dans Romain Slocombe ou le retour de Rouletabille, les codes du roman despionnage utilisés par l'auteur.
Première station avant l'abattoir de Romain Slocombe
Première station avant l'abattoir de Romain Slocombe : En avril 1922, Ralph Exeter, journaliste antifasciste anglais envoyé par le London Daily Herald, se rend à Gênes pour « couvrir » la première grande conférence internationale organisée afin de résoudre les problèmes de l’Europe d'après-guerre. Y siégeront, pour la première fois depuis la Révolution, des délégués de l’Union soviétique. L'un d'eux, « contact » d’Exeter, le charge de démasquer la taupe qui, dans leurs rangs, cherche à déstabiliser le pouvoir bolchévique. Quand peu après, le « contact » en question — un agent du Guépéou—, est assassiné, Exeter soupçonné ne doit son salut qu’à l’intervention d’un jeune leader fasciste dont l’ascension promet d’être fulgurante : Benito Mussolini [...] Lire la suite
Bande dessinée
Cette fois c'est la BD qui adapte une oeuvre existante, à savoir Le dahlia noir, inspiré de livre du même nom de James Elroy. Aux manettes on retrouve Matz au scénario, à qui l'ont doit également la série Le Tueur, David Fincher le célèbre réalisateur américain qui a aidé sur le scénario et enfin Miles Hyman au dessin qui s'est notamment illustré dans Manhattan transfer.
Les premières critiques sont élogieuses je vous laisse découvrir ce qu'en disent Libération.fr, rtbf.be, itele.fr et Le Figaro.fr.
Le dahlia noir de Miles Hyman, James Ellroy, Matz
Chute libre de Matz et Miles Hyman : Los Angeles Police Department, 1946. Dwight "Bucky" Bleichert fête son premier jour aux Mandats, le prestigieux service où rêvent de travailler la plupart des flics de la Cité des Anges. Il fera équipe avec Leland "Lee" Blanchard, un collègue qui comme lui a été boxeur, et qu’il a déjà affronté sur un ring. Malgré les nondits entre eux, les deux hommes sympathisent. Ils ne savent pas encore qu’ils vont enquêter ensemble sur un crime qui va à la fois les rapprocher et bouleverser leurs existences : la mort atroce d’une jeune femme, Elizabeth "Betty" Short, surnommée le Dahlia Noir, dont on retrouve le corps mutilé dans un terrain vague, en janvier 1947... Ainsi débute l’un des plus fameux romans noirs de la littérature américaine des dernières décennies [...] Lire la suite
Histoire et témoignage
Diplomate pendant les grands bouleversements à l'Est, Vladimir Fédorovski fut le témoin privilégié de la période de réformes qu'on a appelé perestroïka. Il en a tiré son dernier livre, Le Roman de la Perestroïka sur lequel Philippe Vasset s'arrête pour franceinfo.fr
• Lire "Le roman de la perestroïka", de Vladimir Fédorovski sur franceinfo.fr
Le Roman de la Perestroïka de Vladimir Fédorovski
Le Roman de la Perestroïka de Vladimir Fédorovski : «Il fut l'un des premiers à rompre avec les habitudes de la caste diplomatique pour s'engager dans la démarche de la perestroïka. Depuis 1985, on se souvient de son visage à la télévision associé au vent de changement. Quand Gorbatchev fit marche arrière, Fédorovski n'hésita pas à quitter la "carrière". Je l'ai vu à l'oeuvre, lorsqu'il fut porte-parole du mouvement des réformes démocratiques dans les jours fatidiques de la résistance au putsch communiste de Moscou en août 1991». C'est ainsi qu'Alexandre Yakovlev, idéologue de la perestroïka, présentait Vladimir Fédorovski dans Le Figaro en avril 1996. Vladimir Fédorovski a consigné au fil du temps les témoignages uniques des protagonistes de cette époque. Gorbatchev, son épouse Raïssa, Jean-Paul II, Jacques Chirac [...] Voir ce livre

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