samedi 22 février 2014

Le Pendu de la Porte Saint-Martin, le polar feuilleton : Chapitre 12

Nous avons pris un peu de retard mais voici la suite du polar-feuilleton de Christine Matéos intitulé Le Pendu de la Porte Saint-Martin. Si vous avez raté le début, retrouvez
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Chapitre 12

Le commissaire Lauger ne s’était pas manifesté de toute la semaine. Clotilde avait failli vingt fois aller jusqu’à la rue de Jérusalem. Elle s’imaginait frappant à la porte de son bureau, pour lui dire… lui dire quoi ? « Alors, cette enquête, ça avance ? » ou bien : « Vous aviez promis de me donner des nouvelles de Christian !» Elle imaginait son regard bleu glacé, chargé de reproches : « Je vous avais dit de ne pas me contacter ! » Alors, elle se contentait de le guetter, espérant chaque soir l’apercevoir dans la salle. Mais il ne se montrait pas.
Ce soir là, elle était rentrée seule. Frédéric avait retenu Bertrand pour discuter avec lui d’un point de mise en scène qu’il voulait modifier. Clotilde, un peu fatiguée, avait préféré ne pas l’attendre. Sans interrompre leur conversation, elle lui avait fait un petit signe de la main pour lui faire comprendre qu’elle partait. Depuis quelques jours déjà, malgré ses craintes, son tempérament indépendant commençait à se révolter à l’idée d’être tributaire de quelqu’un d’autre. Pourtant, quand elle s’était retrouvée seule loin du théâtre et de l’agitation du boulevard, dans les rues mal éclairées, elle l’avait un peu regretté. Se répétant que si l’assassin avait voulu la tuer, il aurait pu le faire depuis longtemps, elle accéléra le pas, le cœur battant tout de même un peu trop vite. Elle atteignit sans encombre le coin de la rue du Faubourg Saint-Martin et de la rue de la Barrière Poissonnière1, là où Bertrand la quittait chaque soir, et elle eut l’impression d’être dès ce moment hors de danger.

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